L'école

• République mercenaire.
• Sur le cap prêt de la frontière Urguemande.
• En haut d'une falaise.
• Manoir traversé par un torrent qui tombe à pic dans l'eau.
• Pas loin d'un village portuaire (200-300 habitants max)

Fermez les yeux. Imaginez. Vous voyez un chemin qui part d'un petit village portuaire en eau profonde, quelques lumières éclairent faiblement les rues de la ville, une fine bruine fouette langoureusement votre visage, vous commencez votre lente ascension vers ce qui sera votre nouvelle maison pour, vous l'espérez, vos 5 prochaines années. Les hautes tours se dressent fièrement, même en pleine nuit on voit la fumée s'échappant des cheminées, une sorte de brume entoure le château sans aucun doute produites par la chaleur des pierres sans cesse chauffées par les brasiers de la salle des forges.
Le château se dresse fièrement en haut de sa falaise, semblant renfermer milles secrets dont vous serez bientôt l'un des détenteurs.

• 2 dortoirs (1 fille, 1 garçon)
• tenue libre, mais rapidement tout le monde porte les habits pratiques de forgeron (tablier de cuir avec le blason de l'école, grosse ceinture avec des gants accrochés dessus).

• Les élèves méritants se voient doté d'outils de qualité, et ont la possibilité de travailler des matières plus nobles (a voir).
• Les élèves pas gentils ??? (consignés dans une chambre aux parois de métal non loin de la forge ? Corvées désobligeantes ?).

Que serait une école, particulièrement un internat, sans son chef cuisinier ?
Atrembrase a la chance d'en accueillir deux, réputés pour l'exotisme de leur cuisine : les chefs Marius et Lucius Drosse. Ces deux humains moustachus, l'un grand et maigre, l'autre petit et trapue (selon les critères nains), on fuit la domination des Terres-Veuves suite à une sombre affaire d'empoisonnement.
Ils ont ramené de leur Royaume natale une spécialité, à base de farine d'eau et d'œufs, qu'ils façonnent en de longs filaments et font cuire dans de l'eau bouillante. Ils servent ce plat accompagné de tomates écrasées et cuites à la poêle avec des oignons et de l'ail.
Malheureusement, la qualité des matières premières Mercerine fait régulièrement hurler les chefs à l'outrage, devant l'humiliation que subit leur cuisine familiale.